• 1995 : Le Processus de Barcelone a été créé en 1995 avec pour objectif de renforcer les relations entre l’Europe et les pays sud-méditerranéens, et de contribuer à la paix et la sécurité de la région. La déclaration de Barcelone a proclamé une série d’objectifs, dont celui de créer un partenariat politique et de sécurité, un partenariat économique et financier, ainsi qu’un partenariat social, culturel et humain.
• 2008 : Créée lors du sommet de Paris pour la Méditerranée en juillet 2008, et construite dans la continuité du Processus de Barcelone lancé en 1995, l’Union pour la Méditerranée absorbe le Processus de Barcelone, et répond au besoin de donner un nouvel élan à la coopération. En plus des 28 États-membres de l’UE et de ses 10 partenaires méditerranéens, six nouveaux membres rejoignent l’Assemblée: l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, Monaco, le Monténégro et la Mauritanie.
Six projets concrets sont alors désignés comme prioritaires pour l’UpM: dépollution de la Méditerranée; autoroutes maritimes et terrestres; énergie solaire; programmes de recherche régionaux; programmes conjoints de protection de la population en cas de catastrophe; développement commercial des petites et moyennes entreprises.
La forme initiale de coopération interparlementaire était le Forum parlementaire euro-méditerranéen. Réuni pour la première fois à Bruxelles en octobre 1998 pour donner au partenariat euro-méditerranéen une dimension parlementaire, il était composé de délégués du Parlement européen, des parlements des États membres de l’UE et des pays partenaires du Sud.
La transformation du Forum en une véritable Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) a été proposée dans une résolution du Parlement européen et approuvée lors de la cinquième Conférence euro-méditerranéenne des ministres des affaires étrangères, tenue à Valence en avril 2002. La session inaugurale de l’APEM s’est tenue en Grèce en mars 2004.
À sa sixième session plénière, tenue à Amman en mars 2010, l’APEM a changé son nom pour celui d’Assemblée parlementaire de l’UpM (AP-UpM), soulignant ainsi son rôle unique en tant que seul organe parlementaire de l’UpM, prônant principalement le contrôle démocratique et le rôle consultatif qu’elle exerce.
